Le mécanisme de la dégradation est lié soit à l'abandon des terroirs habituellement irrigués soit à la surexploitation des eaux et du sol. Dans le premier cas, il s'agit surtout de l'accroissement du degré de salinité des sols forte évapotranspiration. Les propriétaires émigrés de ces ces terroirs étant absentéistes, l'activité agricole se réduit souvent souvent au minimum vital requis pour le maintien de la survie des partielle souvent confiée à des proches tend vers un abandon total, faute d'entretien et de rendement. Cette situation favorise une dégradation inéluctable qui se traduit par la stérilisation des sols et la prolifération des maladies notamment phénicicoles comme le bayoud. Dans le deuxiéme cas, la dégradation liée à la surexploitation se situe à l'opposé de l'abandon.
L'impact du phénomène migratoire sur l'écosystème oasien se manifeste aussi à d'autres niveaux. Les apports financiers des émigrés ont revalorisé le travail agricole dans l'oasis par le biais d' "investissements" par creusement et équipement de puits, achat à prix élevés des droits d'eau de source, et payement d'une main d'oeuvre agricole de plus en plus attirée d'ailleurs. La quasi-totalité des transferts financiers placés dans l'agriculture proviennent essentiellement des émigrés vers les pays européens.
Cet appui financier largement maintenu par la premiére génération fut renforcé avec flux de retour en retraite. Les activités agricoles connurent une intensification sur certaines parcelles avec une extension importante des terres agricoles malgré l'appauvrissement des sols par prélévement excessif des éléments nutritifs, et puits déja relativement salés s'ajoutera le surpompage qui sera reponsable de la contamination d'autres puits à l'origine non salés. A lasuite de l'appauvrissemnt des sols par salinité et de l'asphyxie des plantes non halophiles, notamment les palmier-dattiers, plusieurs puits sont abandonnés.